Une histoire d'amour entre des animaux et leurs maitres... Oui c'est de moi, mon mari et mes fils dont je parle et de nos animaux domestiques.
Cela a commencé en hiver 1992, en sortant de chez France Télécom (boutique qui se trouve dans un centre commercial qui se nomme Rosny II) nous aperçevons un petit berger allemand se dirigé vers nous et s'assied devant nous comme s'il nous connaissait depuis toujours.
Avec mon mari nous l'avons examiné, chercher un tatouage, rien... Que ce soit moi ou lui c'est pareil le coup de coeur l'a emporté.
Nous sommes allés voir les vigiles qui essayaient de les attrapés pour les réunir et les enmener à leur centre de dressage (en fait il y avait 2 mâles et 1 femelle), nous leur avons dit que nous enmenions celui qui c'était volontairement approché de nous mais avant nous voulions voir les 2 autres. Notre choix fut confirmé en quelques secondes.
Allez oups en voiture... à la maison... un bon bain parce que bébé berger sent mauvais est tout sale et après une bonne et vraie gamelle.
Ce petit berger allemand pesait tout juste 15 kg, était âgé de 4 mois 1/2 et nous l'avons baptisé Lascaux pseudo Koko.
Il a été notre fidèle compagnon jusqu'au jour de ses 13 ans le 1er juin 2005. Malheureusement nous ne pouvions plus rien faire, il avait des tumeurs un peu partout notamment sur les organes vitaux et il avait la maladie des berger, paralysie du train arrière. Il s'est paralysé en premier et à son regard j'ai compris qu'il me demandait de le soulager. La décision a été difficile à prendre mais je me refusais de voir mon Lascaux souffrir par contre nous oui nous souffrions de son dernier voyage.
Avril 1997, en me promenant en vélo le long du bois entre Villeparisis et Vaujours pour ramasser du muguet, j'aperçois un petit chiot courant derrière un monsieur. Je me dis sur le coup qu'il est à lui mais que le chiot est un peu petit pour faire un footing avec son maître. J'interroge le monsieur et il me répond que non il le suivait depuis un petit moment.
Je regarde bien le chiot et je vois qu'il se tient que sur 3 pattes, je crains qu'il est une patte cassée. Je l'enveloppe dans mon pull, le mets dans mon sac à dos et me dépèche d'aller lui acheter une petite boite pour le nourir sans attendre.
Je m'arrête sous un pont, lui donne à boire et à manger et décide de rentrer à la maison. a bien sur en arrivant j'ai droit à un interrogatoire par les enfants et quelques ami(e)s. Mon but au début est de le faire adopter car j'ai déjà mon berger allemand.
Je décide de l'enmener chez le véto dès le lundi. Celui ci m'annonce qu'il faut l'opérer avant l'âge de 3 mois, ce qui veut dire qu'il ne restait pas beaucoup de temps car le bébé avait 2 mois 1/2 tout juste. Il avait tout simplement une malformation de sa patte arrière droite. Nous l'avons baptisé Rocky pseudo Kiki.
Ne trouvant personne pour l'adopter je finie par décider de le garder car l'opération devenait urgente et je ne voulais pas le laisser tout seul.
Le jour de l'opération arrive, il a droit au tatouage en même (ben oui profitons de l'anesthésie générale) puis la série des vaccins...
Je le ramène à la maison et la grande surprise dans le courant de la nuit, je m'aperçois que le bébé dort entre les pattes du berger allemand... Quel surprise quand on sait que mon berger allemant n'aimait aucun de ses congénères!!!
La patte de ce petit bout de chou n'a pas retrouvé toute sa mobilité mais en vain... cela ne l'empèchait pas de jouer avec les enfants et Lascaux, de courir et de ne plus me quitter.
En janvier 2010 nous apprenons par le véto qu'il aest atteintd'un souffle au coeur, que ce dernier était très gros et comprimait la trachée, d'où ses quintes de toux qu'il avait depuis quelques semaines.
Il a été notre fidèle compagnon jusqu'au jour de ses 13 ans 2 mois et 23 jours précisemment. il s'est d'abord paralysé au niveau de son train arrière (il avait certainement de l'arthrose à cause de son handicap) puis il a eu une première détresse respiratoire. C'est allé très vite. Cela c'est produit dans la nuit du vendredi 23 avril au samedi 24 avril 2010 vers 2H50. J'ai réveillé mon mari, appelé le véto et 15 minutes plus tard nous étions à sa clinique vétérinaire.
quand il a vu Rocky à son regard j'ai compris (même bien avant!), il a écouté son coeur et 5 secondes après il nous confirmait que c'était son coeur qui lachait et qu'en plus il avait encore grossi malgré son traitement. La décision a été dificile à prendre mais pas question qu'il souffre.
Au environ de 3H20 tout était fini, Rocky ne souffrait plus mais nous oui. Il a partagé des moments d'amour avec nous tout comme Lascaux.
Depuis une semaine nous n'avons plus notre Rocky auprès de nous... Seul nos rongeurs sont encore vivants. Ils nous aident à passer un peu se mauvais cap que l'on appelle "le deuil" mais l'amour que nous portons à chaque animal n'est pas le même. Difficile de se séparer de ses affaires... on a envi de garder son odeur le plus longtemps possible, ces sensations je les ressens à chaque deuil de l'un de mes animaux domestiques même pour les petits rats de mon fils ainé a eu durant un temps (13 maximum une portée non voulue mais ils étaient tellement mignons), j'ai pleuré pour chacun d'eux aussi.
Je dédie cet article eEn hommage à Lascaux et Rocky de véritables fidèles compagnons d'une partie de ma vie.
Lascaux, Rocky je vous aime très très fort et ne vous oublierais jamais même si un jour je devais ravoir un autre chien.